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Le CHV s'engage dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants

A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Centre hospitalier de Versailles tient un stand d’information dans le hall d’entrée de l’hôpital Mignot du Chesnay-Rocquencourt pour informer, orienter et proposer des dépliants d’aide aux victimes.

Une exposition sur les violences faites aux femmes et aux enfants à travers les paroles de chansons (Requiem pour un fou de Johnny Halliday, L’aigle noir de Barbara, Ma jolie d’Abd Al Malik, etc.), prêtée par la Préfecture de la région IDF, est également installée du 25 novembre au 8 décembre dans un couloir de l’hôpital. Les affiches de l’exposition donnent à voir des extraits de chansons populaires traitant de différents types de violence et proposent un focus sur les statistiques et les actions de l’Etat. La violence peut toucher tout le monde : patient(e)s et personnel de l’hôpital.

 

 

Une lutte au quotidien

Au CHV, ce sujet monte en puissance depuis fin 2018, avec les nominations du Dr Jean-Marc Ben Kemoun, psychiatre et médecin légiste de l’Unité médico-judiciaire de Versailles en tant que référent pour le centre hospitalier sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants (VFAFE) et d’Anne-Laure Habelski, sage-femme au centre hospitalier, co-référente pour cette action et correspondante pour le service de gynécologie-obstétrique. Les enfants sont aussi victimes des violences conjugales.

En 2019, le Dr Ben Kemoun et Mme Habelski ont entamé des actions de sensibilisation dans différents services de l’hôpital, notamment auprès des soignant(e)s de la maternité, et un site Intranet dédié est en cours de finalisation. Ils construisent également des liens avec les différents réseaux du département ayant organisé l’action de lutte contre les VFAFE. Enfin, de nombreux projets sont en préparation : une journée de formation à destination des personnels hospitaliers le 17 décembre prochain, une intervention au sein de l’institut de formation en soins infirmiers (IFSI) pour améliorer la formation initiale des infirmiers et une permanence des associations d’aide aux victimes au sein de l’hôpital. Leurs actions donnent une portée locale à celles du Grenelle contre les violences conjugales, lancé en septembre dernier par le Gouvernement.